International

1992 - IFLA New Delhi (Inde)

Panorama de l'information scientifique en Inde

Documentaliste, sciences de l'information, 1992, vol. 29, n° 6, pp. 277-283.

La 58e Conférence générale de l'IFLA s'est tenue à New Dehli du 30 août au 5 septembre derniers, coïncidant avec le centième anniversaire de la naissance de S. R. Ranganathan. Sur le thème Library and information policy perspectives, cette conférence permit avant tout d'établir un dialogue élargi avec les pays en développement dont l'Inde est incontestablement le leader. Si cette position met l'Inde en tête de la recherche scientifique en Asie du Sud-Est, ce pays reste cependant en retrait dans le domaine médical. L'article qui suit, réunissant un grand nombre de données recueillies sur place, présente l'organisation et la situation de l'information scientifique et médicale en Inde: ce pays ne pourra réellement s'imposer sur le plan de la recherche que par un développement de l'IST.

Après plus de quarante ans d'efforts, c'est-à-dire depuis 1947, date de l'indépendance, l'Inde est incontestablement devenue une puissance scientifique: en 1988, 5 milliards de francs ont été consacrés à la recherche et à la technologie, avec un budget qui augmente plus vite que l'indice des prix. C'est un choix audacieux qui répond à une exigence vitale, alors que dans le même temps les dépenses des autres pays en développement en achat de technologies ne cessent de s'accroître. Et, de fait, ce que propose l'Occident est de moins en moins adapté aux besoins réels de ces pays, d'où la nécessité croissante de développer des produits locaux.

La superficie de l'Inde est celle d'un continent: ses 3 287 590 km2 (soit près de six fois la France) lui imposent et lui permettent de développer tous les domaines de la science. Sa position de leader des pays du Sud-Est asiatique ne lui est pas contestée.

Un autre fait à souligner est la place de l'Inde dans le domaine de la recherche scientifique qui est unique parmi les pays en développement : ces derniers la considèrent comme une « super puissance », et elle est classée au 8" rang mondial dans le domaine des publications scientifiques (dix mille titres, contre deux mille pour la Chine). Après l'indépendance, on a assisté à un accroissement significatif du nombre des établissements scientifiques.

L'information médicale

La démographie indienne
La population est estimée, en 1992, aux alentours de 883 millions d'habitants, avec une augmentation de 2 % par an (chiffre équivalent à celui de la Chine). L'espérance de vie est de 57,9 ans et la mortalité infantile atteint 99 pour I 000 habitants. Malgré cela, on estime que la population indienne dépassera le milliard en l' an 2000. Pour enrayer une démographie galopante, le gouvernement indien a mis en place une politique de planning familial développée surtout dans les campagnes, l'Inde étant avant tout un pays rural. Mais, par culture et par tradition, les mariages sont précoces et les familles nombreuses. C'est dire l'importance que devraient~prendre la médecine et la santé en Inde pour rattraper ce retard.

Médecine et santé en Inde
En 1986, 3 18 000 médecins étaient recensés, soit 1 pour 2 471 habitants (par comparaison, en France, la proportion de médecins est cinq fois plus grande), et on avance le chiffre de 695 000 lits d 'hôpitaux (soit seulement le double de la capacité française d'hospitalisation pour une population quinze fois plus nombreuse).

La médecine traditionnelle
Parmi les trois sciences, Astronomie, Mathématiques et Médecine, qui furent les plus développées eh Inde aux premiers temps de la civilisation, la médecine est celle qui répond le mieux au modèle brahmanique traditionnel des sciences: celui-ci est très normatif, car il fixe les règles de vie sur le chemin de la sagesse et enseigne ce qu'il convient de faire pour atteindre les « quatre buts de l'existence humaine » : la prospérité, le plaisir, la vertu et la délivrance.

Des systèmes médicaux propres à l'Inde, ayant pour nom Ayurveda, Unani et Sidha, préexistaient à la colonisation anglaise. Lentement, avec les encouragements du gouvernement britannique, la médecine occidentale prit le pas sur la médecine traditionnelle: le premier collège médical fut établi vers le milieu du XIX" siècle. A l 'heure actuelle, on dénombre 466 collèges médicaux et en sciences de la santé. Avec l'essor de la documentation mondiale, I'Indian Council of Medical Research (ICMR) fut chargé de remodeler et d'uniformiser l'éducation médicale du pays, domaine qui reste, malgré les efforts faits, à l'état embryonnaire. Une des solutions serait l'extension du nombre des bibliothèques médicales.

Les bibliothèques médicalesDepuis 1978, le développement de l'information médicale sur le territoire commence à être pris en compte par l'Etat indien. L'autorité centrale est représentée par l'ICMR, placé sous la tutelle du Ministère de la santé.
Il y a 613 bibliothèques médicales et en sciences de la santé en Inde, attachées soit à des collèges et écoles médicales ou infirmières, soit à des hôpitaux de districts. Mais ce n'est pas encore un programme prioritaire pour la nation et cela se ressent au niveau du support financier. Les services offerts sont les services traditionnels d'une bibliothèque, sans les moyens modernes apportés par les nouvelles technologies. Pauvreté des budgets, disponibilité de plus en plus réduite des praticiens et chercheurs, faibles demandes émanant de spécialistes, sont quelques-unes des causes recensées expliquant la désaffection des bibliothèques médicales. Quelques chiffres sont significatifs: 75 % n'assurent pas de prêt inter-bibliothèques, 68 % n'utilisent pas Medline, 38 % n'ont pas d'accès libre, 17 ,4 % ne souscrivent aucun abonnement à des périodiques ; 81 % ne fournissent pas de service bibliographique.

D'autre part, le Centre national de la documentation (NIC) à New Delhi a mis sur pied un centre de documentation biomédicale pour l'ICMR. Ce centre, baptisé NICICMR, utilise essentiellement les banques de données américaines de type Medline, et a implanté sur son site des CD-ROM.

Le réseau des bibliothèques médicalesLa situation des bibliothèques médicales reste cependant très inégale selon les cinq grandes régions de l'Inde. Une structure en réseau existe qui ne demande qu'à se renforcer. La Bibliothèque nationale de médecine est située à New Delhi, la capitale. D'elle dépendent cinq grands instituts correspondant à chacune des cinq grandes régions précitées :
- le BHU Institute of Medical Sciences, à Varanasi,
- le Postgraduate Institute of Medical Education and Research, à Chandigarh,
- le Set GS Medical College, à Bombay,
- le Christian Medical College, à Vellore, -le Calcutta Medical College.

La Bibliothèque nationale de médecine commence à collaborer avec la US National Library of Medicine en vue d'implanter des centres MEDLARS, ainsi qu'avec l'Unesco dans le but d'appliquer les programmes NATIS et UNISIST.

Les collections
Les chiffres fournis sont malheureusement assez anciens; un inventaire des ressources a été entrepris: les 39 bibliothèques d'écoles médicales possédaient 664000 ouvrages en 1972 et 969000 en 1979.

Les bibliothécaires médicaux
Dans ce contexte particulier, les bibliothécaires médicaux sont pt;U reconnus et peu formés aux techniques documentaires actuelles. Les profils de postes ne sont guère définis; la Medical Library Association of India a émis un certain nombre de recommandations relatives au fonctionnement des bibliothèques médicales, prescrivant notamment d'employer un minimum de trente personnes dans une bibliothèque d'école de médecine et de cinq personnes pour celle d'un hôpital. Les chiffres réels sont éloignés de ces recommandations. Il faut cependant souligner que les activités d'information en Inde sont gérées par les bibliothécaires ou documentalistes. Cette tradition bibliothéconomique rigoureuse a généré des systèmes de traitement de l'information rationnels. S.R. Ranganathan (dont on a célébré le centenaire de la naissance lors de la 58e Conférence de l' IFLA), bibliothécaire, fondateur du mouvement en faveur des bibliothèques dans son pays et auteur de la Colon classification, a forgé une classification adaptée au système de pensée indien.

La Medical Library Association of India a pris l'initiative de la formation professionnelle continue des bibliothécaires médicaux et a organisé des cours portant notamment sur l'indexation et les interrogations de banques de données en ligne. Notons enfin que seulement 20 % des bibliothécaires assistent à des congrès professionnels.

L'information scientifique

La diaspora scientifique indienne
Le manque de moyens se fait cruellement sentir dans les 177 universités indiennes: certaines expériences ne peuvent être réalisées faute d'appareils assez précis, et un programme de recherche demande le plus souvent pour aboutir deux fois plus de temps qu'aux Etats-Unis.

Pour ces raisons, l'évasion des cerveaux est un phénomène d'une ampleur énorme. L'Inde possède la troisième communauté scientifique du monde et, malgré une sélection très dure, le plus fort taux de chômage chez les diplômés. Trouver un travail, se voir proposer un salaire beaucoup plus élevé et des conditions intéressantes sur le plan professionnel, ainsi qu'une certaine fascination pour l'Occident poussent les scientifiques indiens anglophones à s'expatrier, surtout en direction des Etats-Unis et de la Grande Bretagne. Cette diaspora scientifique est probablement la plus importante du monde. Ce phénomène, qui touche également la communauté médicale, semble cependant se ralentir avec la conjoncture internationale. L'Inde comptait, en 1991, 80 000 chercheurs sur son territoire.

Les universités indiennes et la recherche scientifique
C'est l'University Grant Commission (Commission universitaire des bourses) qui répartit le budget entre les 177 universités. Celles-ci sont pauvres et l'enseignement pratique est très réduit par manque de fonds. Pour la recherche, il existe une entraide entre les laboratoires indiens et l'étranger. Les laboratoires indiens accusent deux ou trois ans de retard en biologie moléculaire et en génie génétique, mais un gros effort a été entrepris depuis quelques années pour enrayer ce retard. De plus, à cause de l'insuffisance des subventions en faveur de la documentation, les chercheurs doivent faire un effort considérable pour rassembler l'information qui leur est nécessaire : un certain nombre de bibliothèques ne peuvent pas fournir des ressources documentaires élémentaires aux chercheurs de leur établissement.

Les bibliothèques scientifiques
La majorité des bibliothèques scientifiques est financée et dirigée par l'Etat. Elles connaissent les mêmes problèmes que les bibliothèques médicales pour les achats de collections de périodiques, les constructions et les rénovations de bâtiments, le recrutement et les conditions statutaires des personnels: l'Etat subventionne également en grande partie la recherche scientifique, Le plus récent répertoire des bibliothèques scientifiques recense 1 154 établissements. La Bibliothèque nationale des sciences (NSL) est située à New Delhi.

Un plan d'ensemble national a été décidé en vue de développer et d'améliorer les bibliothèques et services de documentation: dès le 5e plan quinquennal (1974-1979), l'Etat a retenu la documentation scientifique comme l'un des 22 domaines prioritaires en sciences. Ce programme ambitieux a pour nom NISSAT (Système national d'information pour la science et la technologie) : il vise une amélioration des ressources des bibliothèques scientifiques et leur intégration dans un système national. Il est placé sous la tutelle du Département de la recherche scientifique et industrielle (Département des sciences et technologies) dépendant du Ministère de la science et de la technologie. Le programme NISSAT a été poursuivi durant les 6e et 7" plans quinquennaux.

L'Inde est ainsi le premier pays en développement à adopter un plan national pour la documentation scientifique et technique.

Informatisation et réseaux
Grâce à l'utilisation du logiciel CDS/ISIS de l'Unesco via le NISSAT, un certain nombre de bibliothèques scientifiques ont automatisé diverses fonctions bibliothéconomiques, notamment le catalogage des documents. Des cours ont également été organisés dans diverses régions du pays pour former les professionnels à l'utilisation de ce logiciel. La Commission universitaire des bourses a accordé une subvention équivalant à 2 millions de francs pour créer un Centre national pour la science de l'information (NCSI), à l'Institut indien des sciences de Bangalore: celui-ci répond aux besoins des chercheurs en utilisant les banques de données BIOSIS, INSPEC, GEOREF et MATHFILE. Des CD-ROM y sont en accès libre et quatre autres instituts (New Delhi, Poona, Madras, Calcutta) ont pu bénéficier, grâce au programme NISSAT, de l'accès aux centres internationaux de données; afin de partager les ressources documentaires entre bibliothèques, plusieurs projets de
éseaux voient le jour, entre Calcutta et Delhi notamment, ainsi qu'un réseau reliant les bibliothèques universitaires et les bibliothèques d'établissements importants.

Les différents ministères concernés mettent au point et développent actuellement d'importants réseaux commutés de télécommunications (ayant pour nom Nicnet, Indonet et Vikram), via le satellite. Ce réseau permettra, dans le futur, les interconnexions et les échanges d'informations scientifiques.

INSDOC : le Centre national indien de la documentation scientifique à New Delhi
Créé en 1952 avec une aide de l'Unesco obtenue à la demande de S.R. Ranganathan, INSDOC devient très rapidement la référence en matière scientifique en Inde et en Asie: l'accès aux documents et la production de bibliographies sont prioritaires. 300 personnes y travaillent, huit divisions et trois centres régionaux (Bangalore, Calcutta et Madras) ont été développés. La Bibliothèque nationale des sciences (NSL) déjà citée fait partie intégrante d'INSDOC.

Le centre de documentation est ouvert à tout public et la consultation est gratuite. Seuls certains services bibliographiques sont payants, mais à un taux très bas. Le fonds documentaire de l'INSDOC comprend 130000 volumes et 3400 périodiques reçus, dont un fonds de périodiques russes: l'Inde et l'URSS, du temps du bloc soviétique, ont en effet collaboré à un certain nombre de projets, notamment pour la recherche scientifique. INSDOC reçoit une vingtaine de périodiques scientitiques français, parmi lesquels Documentaliste Science de l’Information. Il est également dépositaire de rapports, et répertorie thèses et brevets.

Les activités, produits et services de l'INSDOC sont les suivants :
- L’Indian Science Abstracts est un bimensuel, publié depuis 1964, qui couvre toute l'information scientifique et technique en Inde. 30 000 articles sont analysés chaque année, et depuis 1990 les données sont consultables en ligne. Le public d'INSDOC y a accès depuis 1992. Est publié également le ;
- INSDOC propose l'abonnement à des profils de recherches ;
- le centre possède un service photographique et de microcopie des documents: il a d'ores et déjà lancé un programme de numérisation de 1 000 périodiques, sur WORM, avec l'aide de l'Unesco.
Ce programme est à la pointe des technologies actuelles: un disque WORM (Write one read many) permet de résoudre le problème de l'archivage des documents. Développé sur ordinateur PC, le disque est inscriptible à raison de milliers de pages numérisées. La consultation est rapide, méthodique. Le même programme est en cours de réalisation à Pékin ;
- il est possible de consulter en ligne des banques de données internationales grâce aux serveurs Dialog et Easynet ainsi que des CD-ROM : Science Citation Index, Applied Sci'ence & Technolology Index, Biological and Agricultural Index, General Science Index ;
- INSDOC produit des banques de données indiennnes telles que Indian Patents, National Union Catalogue (recensant 15 000 titres de périodiques scientifiques répartis dans 600 bibliothèques des grandes villes uniquement), Polymer Science. La banque de données du NUCSSI (catalogue collectif national des périodiques scientifiques en Inde) sera bientôt disponible en ligne ;
- le centre développe un programme d'éducation permanente des professionnels de la documentation et délivre un master degree au niveau national ;
- enfin, un service de traduction a été mis en place, la langue véhiculaire étant l'anglais (il faut se souvenir que l'Inde ne compte pas moins de 15 langues officielles sur les 1 600 langues répertoriées dans ce pays).

Utilisation de la documentation scientifique et médicale
jpab8 Selon une étude récente, et paradoxalement alors même qu'ils affirment vouloir faire de la recherche scientifique, les chercheurs indiens ne sont pas réellement conscients du rôle véritable de la documentation dans les activités de recherche. Les ressources sont peu utilisées : le nombre de demandes de photocopies, celui des bibliographies et des traductions établies pour les scientifiques sont constants depuis vingt ans, alors que dans le même temps le nombre d'établissements scientifiques et de chercheurs a augmenté. Le souci de se tenir régulièrement informé des dernières publications ne semble pas être prioritaire. De plus, les découvertes scientifiques indiennes sont peu diffusées dans la communauté internationale, bien qu'il n'y ait pas de problème de langue (les articles étant directement écrits en anglais) et bien que leur valeur scientifique soit reconnue: sur 1 'ensemble de la littérature scientifique produite en Inde, 19 o/c concernent le domaine médical, et 41 % le domaine purement scientifique.

Développer l’IST pour imposer la recherche indienne

La documentation scientifique et médicale peut et doit jouer un rôle plus important dans I"économie des pays en voie de développement, mais à cause de l’importation des technologies et du manque de compétitivité interne et de concurrence en Inde, il existe une désaffection manifeste à l'égard de la documentation et des bibliothèques médicales en particulier ; le sort des bibliothèques scientifiques est plus enviable, avec notamment des réalisations prestigieuses telles qu'INSDOC. C'est là tout le hiatus existant entre les domaines scientifique et technologique très développés en Inde, et le domaine médical qui reste un peu négligé. L'environnement de la recherche, les obstacles administratifs et l'incapacité des utilisateurs à payer la fourniture, de documents sont d'autres facteurs. Ce dernier point est d'ailleurs très discuté par les bibliothécaires indiens: faut-il ou non faire payer les utilisateurs de la documentation médicale et scientifique pour les services rendus ? Il semble que l'on s'achemine vers un paiement minimum, tel qu'il est déjà pratiqué par l'INSDOC.

Cependant, la relative prise de conscience par l'Etat de l'importance de la documentation fait que la position de l'Inde est quelque peu différente de celle des autres pays en développement: les bibliothèques et services de documentation sont pris en compte dans la planification nationale, le programme NISSAT fonctionne, et le pays est conscient du besoin de modernisation et du manque de réseaux.

Même si souvent elle n'arrive pas à tirer parti de ses succès sur le plan de la recherche fondamentale, l'Inde profite dès à présent de ses capacités à évaluer les technologies les plus avancées proposées par l'Occident, grâce à ses experts qualifiés.

Il y a en Inde une tradition intellectuelle très forte, et beaucoup de concepts scientifiques y ont vu le jour. C'est avec douleur que les Indiens ont pris conscience de la supériorité scientifique de l'Occident: mais pour eux, ce n'est qu'un accident de l'Histoire. La place de l'Inde dans la recherche scientifique n'est plus à démontrer, mais cette recherche ne pourra s ' imposer qu'avec un plus grand développement de l'information médicale et scientifique dans le pays.

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Cet article paraît simultanément dans le Bulletin d’informations de l'Association des bibliothécaires français (4e trimestre 1992, n° 157).

 

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