L'hôpital

(1992) - Bibliothèque et documentation à l'hôpital

Bulletin des bibliothèques de France, 1992, t. 37, n° 6, pp. 46-50.

Résumé

En cette fin de XXème siècle, la documentation hospitalière est, comme l'hôpital, en pleine mutation. Multidisciplinaire (médicale, mais aussi paramédicale, administrative, financière, juridique, technique), elle est le plus souvent décentralisée, a recours en grande partie aux nouvelles technologies et répond aux besoins d'utilisateurs aussi diversifiés qu'exigeants : médecins, paramédicaux, administratifs. Actuellement, une tendance se manifeste vers une bibliothèque hospitalière centralisée facilitant la délivrance d'informations spécialisées.

Abstract

At the end of the XXth century, documentation within public hospitals is fully developing. It is becoming more and more multidisciplinary in the fields of law, administration, nursing, medicine, sciences and technics. The documentation is more often not centralized, it is a wide user of the new technologies and is acting in accordance with the demands of varied and exacting customers like doctors, nurses or administrative agents. At the present time, an increasing tendancy towards a centralized hospital library, delivering technical and specialised documentation, is noticeable.

L'emploi de termes tels que "bibliothèque" et "hôpital" fait immédiatement songer aux bibliothèques pour les malades telles que l'Assistance Publique des Hôpitaux de Paris a développé. De nombreux articles ont été écrits sur ce sujet et nous n'y reviendrons pas. Nous aborderons un domaine moins connu, la documentation hospitalière, afin d' approfondir les différentes catégories d' utilisateurs des bibliothèques et centres de documentation au sein des hôpitaux : leur diversité, la pluralité des disciplines et des domaines abordés, et les moyens mis en oeuvre pour répondre aux besoins exprimés.

Photographie de l'hôpital en 1992

L'hôpital, en 1992, offre une image en pleine mutation : les plateaux techniques des hôpitaux deviennent de plus en plus performants et les équipes médicales et soignantes sont de mieux en mieux formées. La gestion de l'hôpital est dorénavant confiée à des cadres de direction, qui ont suivi une formation spécifique à l'Ecole Nationale de la Santé Publique (ENSP) de Rennes : les attachés de direction, aux finances (budget, investissements), au personnel, aux services économiques ("intendance" de l'hôpital) par exemple. Plus rien n'est laissé au hasard : l'hôpital, de nos jours, se gère comme une véritable entreprise. Etudes de marché, planification à long terme, informatisation des services sont devenus des outils courants.

C'est sous cet éclairage nouveau qu'il faut considérer l'hôpital : non pas comme un monde clos, mais un lieu composite, diversifié et riche, à l'image de notre société, s'ouvrant de plus en plus sur l'extérieur ; le bibliothécaire documentaliste hospitalier se doit de l'appréhender de manière appropriée, et de comprendre cette réalité particulière.
Les acteurs de l'hôpital des années 1990 sont variés, exigeants : il y a, en effet, toujours une urgence à soigner, tout en raccourcissant la durée de séjour des malades, et en réduisant les coûts de fonctionnement.

Cette urgence se traduit souvent dans le domaine de la documentation : avec l'arrivée des nouvelles technologies, la diffusion de l'information en temps réel, la constitution de réseaux locaux, de catalogues collectifs, le bibliothécaire documentaliste est à même de répondre efficacement à tout type de demandes.
La Bibliothèque médicale est devenue partie intégrante de la vie hospitalière.


L'organisation des hôpitaux en bref

Les hôpitaux publics se divisent en 3 catégories d'établissements :

  • la première catégorie concerne le centre hospitalier régional (CHR) et le centre hospitalier universitaire (CHU) qui assurent des activités de soins, d'enseignement et de recherche dans des domaines très spécialisés.
  • la deuxième catégorie concerne le centre hospitalier général (CHG) ayant une fonction d'hôpital de secteur, et qui peut également être spécialisé (hôpital psychiatrique, hôpital pédiatrique)
  • la troisième catégorie concerne l'hôpital local qui regroupe l'hôpital-hospice et l'hôpital rural. Il dessert la population de petites villes éloignées des grandes agglomérations. Ces hôpitaux sont gérés par une équipe de direction et présidé par un conseil d'administration ayant lui-même à sa tête le Président du Conseil Général si l'hôpital est départemental, ou le Maire de la ville si l'hôpital est municipal.

Qu'ils proviennent des personnels médicaux, paramédicaux, administratifs ou techniques, les besoins documentaires sont permanents et multidisiplinaires : de l'économie de la santé aux soins infirmiers en passant par le traitement d'une pathologie, le bibliothécaire a donc en face de lui des interlocuteurs variés et exigeants. Deux grands groupes d'utilisateurs ont été dégagés.

1er groupe d'utilisateurs de la documentation hospitalière : la population médicale

Le corps médical, bien qu'ayant suivi un cursus universitaire de dix à quinze années d'études, n'a pas de formation particulière en ce qui concerne la documentation ou la recherche bibliographique. Les banques de données spécialisées ne vont pas toujours résoudre ses problèmes.
Malgré des réunions de service régulières, les " staffs de bibliographie", il existe peu d'échanges d'informations entre membres du corps médical à l'hôpital.
Conscients de cette réalité, de nombreux praticiens hospitaliers ont réagi et ont été à l'origine de la création de bibliothèques médicales hospitalières (mis à part les bibliothèques universitaires des Centres Hospitaliers Universitaires) à partir des années 1975-1980. C'est un phénomène en pleine expansion à l'heure actuelle.
La bibliothèque médicale hospitalière devient de plus en plus un centre de recherches bibliographiques intégré : elle permet aux praticiens hospitaliers de se tenir informés. A Argenteuil, comme dans d'autres hôpitaux, l'exploitation des ressources documentaires passent par exemple par des cours de bibliographie médicale donnés aux internes.

On distingue donc , dans le premier groupe, 4 types d'utilisateurs potentiels :

  • L'interne ou l'étudiant en médecine ou en pharmacie, qui, au cours de ses études, utilise essentiellement les ressources proposées par la bibliothèque médicale de son hôpital, (quand celle-ci existe), pour rédiger sa thèse. Parallèlement, il s'abonne personnellement à un ou deux titres de revues, ou à une spécialité de l'Encyclopédie Médico-Chirurgicale (EMC). Il est de plus en plus attiré par l'informatique ; l'utilisation des banques de données et de CDROM médicaux (PASCAL, Medline) pour ses recherches est d'un grand intérêt pour lui. Une initiation à ces outils documentaires performants est souvent nécessaire.
    A Paris, la Bibliothèque de l'Internat (ADDM, Association pour le Développement de la Documentation Médicale) et la Bibliothèque Interuniversitaire de Médecine (BIUM) sont des outils précieux pour approfondir ses connaissances. Il peut ainsi accéder à la littérature primaire relative à son domaine d'intérêt.

     

  • Le professeur et le médecin-chef de service, dans un Centre Hospitalier Universitaire ou un Centre Hospitalier Général. Il a recours à des monographies, des comptes rendus de congrès, des recueils de revues générales telles qu'en offre le chapitre "Bibliography of Medical Reviews" de l'Index Medicus ou les revues de synthèse. Il dépouille les bibliographies analytiques dans sa spécialité (type Bulletin signalétique du CNRS) ou des sommaires des revues (Current contents, Medexpress ou Medactua).

     

  • Le chercheur : il fait une recherche bibliographique rétrospective sur un sujet pointu à l'aide de l'Index Medicus, qui est la bibliographie de base en médecine, des Bulletins signalétiques du CNRS, des "Chemical Abstracts". Les banques de données (Medline et PASCAL) lui sont très utiles pour affiner et approfondir ses recherches. Il utilise les mêmes outils que le professeur ou le médecin-chef de service.
    La Bibliothèque Interuniversitaire de Médecine de Paris a reçu la charge d'un CADIST (Centre d'Acquisition et de Diffusion de l'Information Scientifique et Technique) pour la médecine et la Bibliothèque Universitaire de Lyon I, section santé, pour la pharmacie ; elles sont devenues des pôles très spécialisés pour la recherche.
    Environ 80 % de l'information qui est nécessaire au chercheur lui est apportée par les périodiques anglo-saxons. Il peut ainsi se tenir au courant des nouvelles techniques et des derniers résultats parus dans son domaine. Ayant intégré la micro-informatique, de nombreux produits de gestion documentaire ont été développés par et pour le chercheur : un des derniers, testé par l'INSERM, est "BIBLIOMAC" sur MACINTOSH ; gérer, classer, indexer sa documentation personnelle et professionnelle est désormais possible.

     

  • Le médecin-praticien hospitalier : pour sa formation permanente à l'hôpital, il a recours aux Encyclopédies (EMC), aux périodiques de médecine interne, aux revues de spécialités, aux "clinics" qui font le point sur un sujet spécifique (il existe un "clinics" par spécialité : dermatologie, gastroentérologie, médecine interne...). Il a recours également aux banques de données. Il attend des réponses rapides et précises pour affiner un diagnostic, connaître les nouvelles thérapeutiques pour une pathologie. Il peut également décider d'entreprendre un travail de réflexion ou de recherche dans le cadre de sa participation à une enquête épidémiologique : le CREDES (Centre de Recherche d'Etude et de Documentation en Economie de la Santé) et la banque de données RHESUS peuvent répondre à ses questions.
    Il compte beaucoup sur les relations professionnelles, les rencontres, les colloques, la formation médicale continue pour s'informer.

     

  • le médecin-praticien libéral : de plus en plus, l'hôpital montre une volonté d'ouverture sur "la médecine de ville". Cette ouverture passe par l'accès aux ressources documentaires de l'hôpital. Ses besoins en la matière sont ponctuels, épisodiques. Il reçoit généralement un certain nombre de revues à son cabinet. L'hôpital peut cependant lui être utile pour sa documentation générale ou pour résoudre un cas spécifique qui lui est posé en mettant à sa disposition des outils qui sont trop onéreux pour lui. La bibliothèque médicale peut aussi être un lieu de rencontre avec ses collègues hospitaliers.

Nous l'avons vu, les médecins sont donc preneurs d'informations documentaires : la connaissance scientifique est un des moteurs de la médecine, et une bonne appréhension et un savoir intégré rejaillissent forcément sur les malades soignés à l'hôpital. Il ne faut pas oublier que la médecine du XXIè siècle sera une médecine de l'information, décloisonant les spécialités, et s'efforçant de partager plus largement le savoir scientifique.

Les médécins et l'écrit scientifique

A la fin de leur cursus, les étudiants rédigent un mémoire d'études spécialisées ou une thèse. Puis, au cours de leur carrière, les médecins, et plus particulièrement les praticiens hospitaliers, sont amenés à faire part de leurs conclusions sur un cas qui leur est soumis à l'hôpital, sur un sujet qu'ils étudient plus particulièrement dans leur service. Il est fréquent que plusieurs médecins de services différents, voire de plusieurs centres hospitaliers, rédigent un article en commun. Publier dans une revue spécialisée d'un certain renom rejaillit automatiquement sur son auteur ou l'équipe qui l'entoure. Si l'article est publié dans une revue indexée par une banque de données, cet article n'en aura que plus d'importance et sa diffusion n'en sera que plus grande : l'indexation et la citation dans une banque de données (américaine type Medline ou française PASCAL) constituent la reconnaissance d'un travail, d'une étude. Cela peut ainsi faire référence sur un sujet donné. La qualité et l'importance des publications est primordiale dans le curriculum vitae du médecin, et donc dans la progression de sa carrière.

En conclusion, la bibliothèque médicale ou le centre de documentation de l' hôpital sont donc une ressource précieuse pour les médecins : recherche d'articles ou de tirés à part, de références bibliographiques, aide à la rédaction scientifique, à la rédaction d'"abstracts", à la réalisation de posters ou de diapositives en vue d'une présentation à un congrès par exemple. Dans ce domaine, la Bibliothèque Médicale de l'Hôpital d
#39;Argenteuil possède un service de PAO (Présentation Assistée sur Ordinateur) : le matériel est mis à la disposition du corps médical ; les documentalistes ont un rôle de conseil quant à son utilisation. Cette expérience, originale pour un service de documentation, est un prolongement de l'aide à la communication scientifique.

2ème groupe : les autres types d'utilisateurs

Devant la croissance exponentielle de l'information sous toutes ses formes, les hôpitaux publics réagissent de diverses manières. L'Assistance Publique de Paris (AP-HP) a développé des centres de documentation spécialisés dans des domaines bien sériés : la formation professionnelle continue, le domaine paramédical, la Bibliothèque de l'Internat (ADDM). D'autres hôpitaux, en dehors de l'AP-HP, ont couplé bibliothèque médicale et formation continue. La règle commune est restée très longtemps le développement de petites unités documentaires dans les services de soins, de mini-bibliothèques dans les écoles d'infirmières, et enfin de bibliothèques médicales centralisées. La documentation s'est développée de manière empirique, chaque service a géré de façon plus ou moins organisée sa propre documentation.
Actuellement, la tendance va vers une bibliothèque hospitalière centralisée permettant une diffusion plus large à tous les niveaux de l'information.

Dans l'Equipe de direction et les services administratifs, ce rôle est encore dévolu aux secrétaires qui réceptionnent, dépouillent, classent les Journaux Officiels, les Bulletins Officiels de la Santé Publique, et toutes les revues traitant de la gestion hospitalière (Techniques hospitalières, Gestions hospitalières, Technologies et santé, la Revue du Trésor). Les recherches documentaires sont faites le plus souvent en fonction des demandes de l'équipe de direction en ayant recours à la télématique (banques de données juridiques "JOEL", "LEXIS", ou "JURISANTE" développée par le Centre National de l'Equipement Hospitalier) ; les abonnements papier ou sur microfiches correspondants représentent la meilleure façon de s'informer. Des revues de presse thématiques sont le plus souvent produites par les Centres de Documentation administratifs pour diffuser l'information.

Les Ecoles paramédicales : beaucoup d'hôpitaux ont ouvert leur propre école d'infimières, d'infirmières spécialisées. Une bibliothèque y est en général intégrée, un travail personnel important étant demandé aux élèves qui nécessite certaines ressources documentaires spécifiques : "l'Encyclopédie de l'Infirmière", des abonnements à "La Revue de l'Infimière" , à "Soins", à "l'Aide-soignante" etc.... L'indexation des documents se fait grâce à plusieurs systèmes : le "CANDO" de J. CHEVALLIER, la Classification du Centre International de l'Enfance, ou celle de l'Organisation Mondiale de la Santé. Ces structures sont bien gérées et répondent généralement aux normes bibliothéconomiques en vigueur.

Les personnels soignants, avec à leur tête les Infirmières Générales, bénéficient de peu de moyens de s'autoformer. Quelques abonnements sont achetés en commun par et pour le service de soins infirmiers. Le cadre infirmier responsable du service (en l'occurrence la Surveillante) a un rôle non négligeable à jouer en matière de documentation et d'autoformation. Elle peut également être amenée à assurer la formation des cadres de sa profession, après plusieurs années de pratique hospitalière. Des centres de documentation spécialisés (le Centre de Documentation Pédagogique de l'Assistance Publique par exemple), l'accès, grâce à une bibliothèque hospitalière centralisée ou à une autre structure extérieure, à des banques de données ("Cumulative Index to Nursing and Allied Health Literature") répondent à des questions aussi variées que : la thérapeutique, l'éthique, l'épidémiologie, le SIDA, l'hygiène, la qualité des soins, la douleur ou les infections nosocomiales.
A Argenteuil, l'Enseignement Assisté par Ordinateur (EAO), à l'aide de didacticiels, peut être offert pour une remise à niveau des connaissances (en techniques chirurgicales par exemple) aux personnels soignants.

Le Service Social et le personnel hospitalier de l'hôpital en général ont une demande en ce qui concerne les textes de lois, les décrets, arrêtés ministériels, et bien sûr les actualités sociales ainsi que des outils permettant la formation professionnelle continue de tous les agents. C'est le rôle normalement dévolu à une bibliothèque administrative.

Les Services Informatiques et Techniques présentent également des besoins spécifiques en documentation spécialisée, ainsi qu'une profession nouvellement apparue à l'hôpital : les ingénieurs bio-médicaux. Le développement de plateaux techniques de pointe, la mise en réseaux informatiques de tous les services de soins d'un même hôpital sont des données qui modifient profondément la gestion de l'hôpital en cette fin de siècle . Les informations sont en général traitées par la macro-informatique (systèmes IBM, Bull...) : la gestion du personnel et des horaires, la gestion administrative des malades, la facturation, les services économiques. La micro-informatique, pour sa part, gère le dossier médical du patient, en passant par la feuille de soins informatisée .

Des Départements d'Information Médicale (DIM), souvent couplés avec le centre de documentation, ont été créés pour connaître et évaluer l'activité médicale.

Une connexion du centre de documentation aux services médicaux, administratifs ou techniques peut être envisagée : le fonds documentaire serait donc interrogeable grâce à un serveur. C'est le cas notamment de l'Hôpital Saint-Louis à Paris, où les services médicaux interrogent à partir de leur minitel, la Bibliothèque Henri Feulard spécialisée en dermatologie. Au Centre Hospitalier d'Argenteuil, cette connexion fait l'objet d'une réflexion.

En conclusion

L'hôpital a essayé, qu'elle qu'en soit l'époque, et aujourd'hui plus encore de trouver des réponses face à l'angoisse de l'homme devant la souffrance et la mort. A l'heure actuelle, la majorité de la population naît et meurt à l'hôpital : cette donnée sociologique doit être prise en compte car elle soutient la qualité et l'offre de soins, le coût de la Santé publique et l'état de la recherche scientifique et médicale.
En milieu hospitalier, les besoins d'information sont donc multiples : ponctuels pour certains, permanents pour d'autres. Dans la plupart des cas, ce sont aussi des besoins de rapidité, de précision, d'exhaustivité et d'actualité.

Depuis les trente dernières années, la fonction de documentaliste a beaucoup évolué. La gestion des documents est devenu primordiale dans un monde où l'information est prépondérante, et pour cela, les hôpitaux n'y échappent pas ; la fonction de documentaliste a donc pris tout son sens, son caractère utile, voire indispensable, n'est plus à démontrer à l'heure actuelle.
De plus en plus spécialisé et spécifique, ce métier nécessite pourtant un niveau d'études supérieures devant s'exercer dans le cadre d' un poste de catégorie A de la Fonction Publique.

Comme le schéma ci-contre le démontre, le rôle du bibliothécaire documentaliste hospitalier est primordial dans la délivrance d'informations spécialisées. Ce rôle est appelé à se développer. La demande est très forte dans toutes sortes de domaines et montre ainsi la richesse, la diversité et les différentes interactions possibles de la documentation hospitalière.
Certains hôpitaux l'ont compris et font appel à des professionnels, spécialistes de l'information, bibliothécaires documentalistes hospitaliers.

Une bibliothèque hospitalière centralisée, ou un centre de documentation pluridisciplinaire, répondant aux besoins des différentes catégories d'utilisateurs, développant des techniques documentaires de pointe, joue un rôle essentiel dans la délivrance de l'information à l'hôpital. La tendance actuelle va vers le développement de telles structures.

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cop. JP Accart, 2007

 

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