Edito du mois

Edito 167, février 2025 : La dimension internationale des bibliothèques

Dossier 2024-3 du BBF

Quelle(s) dimension(s) au plan international pour les métiers des bibliothèques ? Que signifie l’ouverture au monde pour celles et ceux qui travaillent en bibliothèque ? Le dernier dossier de 2024 du Bulletin des bibliothèques de France (BBF) y répond avec une quinzaine de contributions. J’attache une grande importance à cette thématique depuis longtemps (voir le lien vers mon site, rubrique International), l’aspect international au plan associatif notamment permet d’évoluer, de comparer et d’appliquer des pratiques parfois éloignées de celles connues dans les bibliothèques françaises.

Les réalités abordées dans ce dossier du BBF sont très diverses, et c’est ce qui en fait tout l’intérêt et la richesse : en premier lieu, deux articles sur les politiques publiques européennes qui traitent de la question de la lecture publique en Europe ; puis, sous un intitulé générique « Stratégies des établissements », cinq articles dont la Bibliothèque nationale et universitaire de Strasbourg (BNUS) au vu de son positionnement stratégique et de ses relations avec l’Europe ; puis, la coopération internationale de la Bibliothèque publique d’information (Bpi) ; la documentation internationale à la Bibliothèque universitaire des langues et civilisations (BULAC) ; la Médiathèque départementale du Pas-de-Calais et sa stratégie de développement internationale ; et en cinquième position, les associations LIBER et SPARC, au niveau de l’enseignement supérieur et de la recherche, complètent ce panorama.

Un Focus sur les compétences en langues étrangères est un plaidoyer pour leur meilleure prise en compte par les bibliothèques. Viennent ensuite les actions de différentes associations, notamment le Comité français IFLA (CFIBD), l’Association des bibliothécaires français (ABF), le Collectif de bibliothécaires et intervenants en action culturelle (COBIAC), complétées par le compte rendu d’un voyage de bibliothécaires normands à Montréal et l’organisation d’une « Staff Week », une des déclinaisons du programme Erasmus+ porté par l’Union européenne. Les bibliothèques des Ecoles françaises de l’étranger (EFE) ne sont pas oubliées et l’exemple d’un projet de ressources éducatives à Madagascar est donné. Enfin, un témoignage sur ce que l’international nous dit de notre environnement apporte un éclairage intéressant et porteur d’avenir pour la profession.

Jean-Philippe Accart

Bibliographie

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